Première journée d'activité prévue, au sens Pôle emploi du terme...et journée perdue. Au sens pragmatique cette fois.
On m'a dit à ma descente d'avion: "Il n'y à qu'un seul truc qui court en Guyane; c'est la rumeur." (T.R©)
Info vérifiée.
Des heures passées à attendre ma consoeur Chloé ralentie par un taxi-co pas pressé de descendre de Saint-Laurent. Une après-midi à espérer une entrevue avec le directeur de la rédaction. Des pluies tropicales. Et Cayenne qui s'en laisse bercer, indolente.
Bref rappel des faits, pour un lundi qui ne restera pas dans les annales si ce n'est celles de la déception. On se surprend à croire au "ce sera mieux demain".
Et pourquoi pas d'ailleurs. Hâte de tâter le terrain, de se confronter à la vie de Cayenne, de mettre la candeur de l'aspirant journaliste à l'épreuve.
On conserve le bonheur d'être idéaliste aussi longtemps que l'on peut.
Le vrai luxe ce n'est pas l'espace, c'est l'indépendance.
La mienne ici nécessite une meilleure mobilité, il me faut donc une moto, au plus vite. Ce n'est pas aujourd'hui que mon âme s'élèvera, mais son enveloppe corporelle sera au moins affranchie d'un boulet trop lourd à tirer; l'impossibilité de se déplacer. Prochain épisode annoncé donc, un deux-roues, des aventures, et un premier reportage photo, bientôt.